Questions, Réponses techniques et Définitions:
1/
Pourquoi dit-on GRADATION et pas GRADUATION pour le Prêt à porter?
GRADER est une augmentation successive et par degré. On parle de GRADATION progressive.
GRADUER est une division par degré d’égale longueur. On dit d’une règle qu’elle est GRADUÉE.
2/
Pourquoi en France on utilise le plus souvent des tailles référencées en 38.40.42 etc…?
Pour l’homme, c’est plus simple car les tailles sont en rapport avec le tour de poitrine et de ceinture. Si un tour de poitrine fait 96 cm, on le divise par 2 pour obtenir la taille 48. Idem pour la ceinture. on obtiendra une taille 44 pour un tour de ceinture de 88 cm.
Pour la femme l’origine est un peu différente et plus compliquée. On applique généralement les mesures expliquées dans ce tableau:
On constate, aux cours des décennies, que la morphologie féminine a changée et que les mesures ne sont plus tout à fait en adéquation avec ce tableau.
On utilise également les tailles référencées en S. M. L. XL etc… Elles proviennent des pays Anglo-saxons et évoluent de 6 cm par tailles pour les tours de poitrine, tour de taille, de bassin.
On applique les mêmes évolutions pour les tailles référencées en 1. 2. 3. 4 etc…
3/
Doit-on rallonger les vêtements pour chaque taille gradée?
Tout dépend dans quelle stature vous opérez.
Certaines marques proposent plusieurs statures avec une gamme de tailles complète par stature ; mais, vous avez surement remarqué, que les pantalons que vous achetez dans le commerce sont presque toujours trop longs. C’est fait volontairement de façon à s’adapter aux différentes statures, et de ce fait simplifier la fabrication, le stockage, et aussi le travail de gradation. Quand cette longueur volontairement excessive s’exerce également sur les pièces à manches et tous les autres types de vêtements, il n’y a pas lieu dans ce cas de rallonger les vêtements pour chaque taille.
La gradation de l’épaule et du montant n’est pas considéré comme de la longueur, elle sert à donner du volume. C’est le résultat d’une évolution en trois dimensions traitées en deux dimensions.
On peut aussi considérer que si l’on grossi, on ne grandi pas pour autant. Cela dépend du type de client concerné. Dans ce cas non plus on ne rallonge pas le vêtement pour chaque taille. La gradation de l’épaule et du montant n’étant toujours pas considéré comme une longueur.
Si l’on considère que chaque taille supplémentaire et supérieure doit être d’une stature également supérieure et en partant du principe qu’une femme qui mesure 1.90 mètre fait rarement une taille 34 mais plutôt 42, 44 ou plus, on peut grader en longueur. Sans toutefois se contenter seulement de rallonger le bas des vêtements car l’agrandissement de stature nécessite une évolution proportionnelle (Voir tableaux ).
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